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Pour les passionnés, la chasse à l’orignal est bien plus qu’un simple passe-temps. C’est pourquoi ils tiennent à leur camp comme à la prunelle de leurs yeux. Lieu de rencontres et de loisirs, il abrite tous les secrets des meilleurs chasseurs de l’Abitibi-Témiscamingue.
Dans quelles conditions chasse-t-on l’orignal?
La saison de la chasse à l’orignal est ancrée dans l’ADN des résidents de l’Abitibi-Témiscamingue. Non seulement elle annonce la venue de l’automne, mais aussi le temps des vacances pour bien des gens qui se dirigent vers leur camp de chasse pour une semaine ou deux. Les vastes forêts du territoire de l’Abitibi sont un lieu prisé de l’orignal pour y vivre et se reproduire. Quelque 24 000 permis de chasse sont vendus annuellement dans la région et le taux de succès des chasseurs se situe à 7 % chaque année.
Dans la zone 13, celle qui couvre la plus grande partie du territoire, la période de chasse est du 12 au 27 octobre. La chasse à l’arc et l’arbalète ouvre plus tôt, dès le 21 septembre. La section sur les périodes de chasse sportive à l’orignal du site du ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles (MERN) détaille les périodes permises pour toutes les régions du Québec.
Qu’est-ce exactement qu’un camp de chasse?
Lieu presque mythique pour certains – surtout ceux qui n’y ont jamais mis les pieds –, le camp de chasse est un abri sommaire, sans fondation permanente ni eau courante. Son caractère rudimentaire unique le distingue du chalet, qui lui peut offrir toutes les commodités d’une habitation permanente. Les propriétaires de camp de chasse doivent obtenir un bail d’abri sommaire et celui-ci reste sous la responsabilité du propriétaire qui l’a signé, même s’il vend son camp de chasse. Il doit alors s’entendre avec l’acheteur pour en partager les coûts, jusqu’à ce que l’acheteur fasse lui-même les démarches pour le bail suivant.
Protéger son camp de chasse
En tant que propriétaire de bail, il est important de protéger son camp de chasse, car c’est un lieu qui est laissé sans surveillance une bonne partie de l’année. Assuré, le chasseur s’évitera des pertes financières notables suite à un sinistre. Une police d’assurance offrira une couverture pour les dommages causés par le feu, la foudre, une explosion, la fumée et autres problèmes comme les chocs d’objets et les émeutes. La couverture des dommages créés par un polluant, l’eau, la grêle et les tempêtes de vent comporte toutefois certaines exclusions. Il est donc bien utile de poser toutes vos questions à votre courtier.
Laissé sans surveillance une bonne partie de l’année, votre camp de chasse pourrait bénéficier d’une assurance et vous éviter bien des soucis.
Assurer un camp de chasse, c’est aussi se prémunir contre les conséquences financières fâcheuses qu’entraînerait une poursuite civile. Votre courtier assortira votre couverture de votre camp d’une responsabilité civile semblable à celle de votre assurance habitation couvrant les dommages corporels ou les dommages matériels causés involontairement à des tiers. La jouissance perdue à la suite de ces dommages est aussi couverte par l’assurance responsabilité civile.
Pour éviter tout tracas et bénéficier de sa saison de chasse sans souci, contactez un de nos courtiers qui vous procurera la tranquillité nécessaire à une saison réussie. Comme dit le vieil adage, mieux vaut prévenir que guérir… ou dans ce cas… disons qu’il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué!